Qui suis-je ?
Je m'appelle Julie Simonitti.
Je suis coach en réalisation de rêves et podcasteuse.
Couteau suisse, mouton noir, électron libre sont autant d'expressions qui m'ont été attribuées au fil de ma vie et qui illustrent bien mon désir d'idéal et de liberté.
Après être passée par la case salariée puis la case entrepreneure, après avoir exploré la voie universitaire (droit) puis la voie équestre et enfin la voix de la sensibilisation à l'entrepreneuriat (et passé l'âge fatidique de 40 ans), j'ai fait une synthèse de tout ce pour quoi je suis douée et en est sorti ce concept autour du rêve, qui devient réalité!
Une chose me fascine au plus haut point au sujet de l'esprit humain. Il est admis que chacun traverse son lot de souffrance, certains plus durement que d'autres mais il n'est pas question ici de quantifier la souffrance pour faire un classement du meilleur martyr.
Pourtant, quelles que soient les épreuves traversées, nous sommes tous et toutes confronté.e.s à un choix: quel enseignement tirer de ce qui nous est arrivé?
J'ai lu quelque part que nous ne sommes pas ce qui nous arrive, nous sommes CE QUE NOUS FAISONS de ce qui nous arrive.
Alors qu'est-ce qui fait que certains décident de continuer à rêver, croire, espérer là où d'autres abdiquent et choisissent de s'identifier comme victime du sort?
Je n'ai pas trouvé la réponse à cette question mais j'ai, pour ma part, fait le choix de persister à croire que mes rêves se réaliseront parce que je continuerai à me battre pour cela.
Et ma façon de me battre consiste à:
ECOUTER
ORGANISER
MOTIVER
INSPIRER
Je le fais pour moi, pour mes amis et j'entends mettre aux services du plus grand nombre possible de personnes cette capacité qu'est la mienne.
Car récemment, j'ai appris une chose marquante sur moi.
Je suis COURAGEUSE.
Ce n'est pas moi qui le dit, c'est ma psy.
Nous parlions du fait que j'ai démissionné pour suivre mon rêve d'accompagner les gens vers la réalisation de leur propre rêve.
Pour moi, démissionner est "naturel", même si je ne prends pas cette décision à la légère.
Ma devise, c'est "si tu n'es pas bien là où tu es, bouge! Tu n'es pas un arbre."
Quand je dis cela, on me répond souvent: "ce n'est pas si simple, j'ai des obligations, des factures, une famille. Je ne peux pas faire ce que je veux comme ça..."
Pourtant, moi aussi, j'ai des factures à payer et des responsabilités à assumer.
Mais je suis quand même mon cœur.
Alors j'ai cherché à comprendre quelle était la différence entre moi, qui ait "la bougeotte" et les personnes qui n'osent pas bouger.
En quoi serais-je plus courageuse que les personnes qui assument leurs responsabilités "jusqu'au bout", quitte à s'en rendre malheureuses?
Je pense que j'ai une intolérance, non au gluten ou au lactose, mais au malheur. Celui qu'on se choisit.
Je vais vous raconter une petite histoire.
Enfant, j'ai toujours été bonne élève, sage, discrète, obéissante. Les amis de mes parents disaient toujours: "qu'elle est sage, on ne l'entend pas! On l'oublierait presque!".
Pas de caprices, peu d'émotions exprimées.
Si bien qu'à l'adolescence, au lieu d'exploser et faire ma crise, j'ai implosé et fait une dépression. J'avais fait exactement ce qu'on attendait de moi et au lieu d'être heureuse, j'étais au comble du malheur.
Mon bac en poche, s'est posée la question de mon orientation: le cheval (ma passion depuis petite) ou le droit (prestige et carrière assurés).
Mon cœur balançait vers une carrière équestre. Ma mère voyait la sécurité d’un bagage universitaire. La raison l’emporta sur le cœur et je partis à la fac.
Plus que le droit, l'expérience universitaire fût une révélation: liberté, autonomie, valorisation des initiatives personnelles.
Ma maîtrise en poche au retour d'une année Erasmus, mes proches m'encouragèrent à pousser jusqu'au Master. Je cédai... à contrecœur.
Cette année fût désastreuse et j'ai renoué avec l'angoisse et la dépression.
A 23 ans, impossible d’envisager que ma vie serait constamment lestée du poids de l’insécurité et du doute.
J'ai donc ENFIN pris la décision que me dictait mon cœur: aller vers les chevaux.
Je me suis accordé une "pause" d'un an pour tester ma motivation à passer sept jours sur sept, les pieds dans le fumier, à la merci de la météo et des blessures diverses.
A force de stages et petits boulots, ma certitude s'est renforcée et j'ai intégré un BPJEPS pour devenir monitrice.
Tout s’est enchaîné rapidement par la suite : j’ai décroché l’emploi de mes rêves dans un gros centre équestre, puis j’ai créé mon entreprise pour passer en profession libérale.
Et toute ma carrière a suivi ce credo: quand on fait les choses qu'on aime, tout devient plus facile, fluide et évident.
Alors même les décisions les plus radicales se sont sans difficulté ni souffrance.
J’ai réalisé aujourd’hui que c’est parce que dans COURAGE, il y a COEUR.
Et c'est bien ce que je compte transmettre à mes coachés. ❤️